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Proche-Orient: optimisme pour les négociations en cours

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publié le 22 décembre 2000 à 8h23

Jérusalem

de notre correspondante

Bill Clinton a peut-être une chance de conclure la paix au Proche-Orient avant son départ de la Maison Blanche, le 20 janvier. Hier à Washington, les négociateurs palestiniens affichaient un franc optimisme après deux jours de discussions avec l'administration américaine et l'apparition d'un «plan» Clinton destiné à mettre fin au conflit qui oppose Israéliens et Palestiniens. «Nous sommes près d'obtenir la reconnaissance de la souveraineté palestinienne sur la partie arabe orientale de Jérusalem, y compris les Lieux saints, a déclaré hier l'un d'entre eux, Yasser Abed Rabbo. Mais il reste de nombreux détails à discuter. [...] Si nous nous entendons sur les détails, nous pourrions avoir un accord dès samedi.»

Le sort de Jérusalem et de ses Lieux saints est un des problèmes les plus inextricables du processus de paix. C'est lui qui a fait capoter les négociations de Camp David en août et provoqué le début de l'Intifada en septembre. La philosophie générale du projet du président américain consiste à considérer que tout «ce qui appartient aux Arabes à Jérusalem doit être transféré sous la responsabilité de l'Etat palestinien» et à prévoir la reconnaissance par les deux camps d'accès spécifiques pour les Lieux saints, a expliqué de son côté le ministre des Affaires étrangères Shlomo Ben Ami. Le principal négociateur israélien a jugé acceptable les grandes lignes de l'accord présenté aux deux parties par Bill Clinton.

Dans un effort de dernière minut