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Libération

Proche-Orient: Clinton veut un accord

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Les négociations n'ont pas abouti, mais le Président ne désespère pas.
publié le 25 décembre 2000 à 8h27

Washington

de notre correspondant

Président jusqu'au 20 janvier, Bill Clinton rêve encore de parrainer avant son départ un accord durable de paix entre Israéliens et Palestiniens. Aidé par sa secrétaire d'Etat Madeleine Albright, il na pas ménagé sa peine, la semaine dernière à Washington, où des envoyés israéliens et palestiniens ont tenté pendant plusieurs jours de rapprocher leurs exigences. Conduits à l'abri des médias, dans la base aérienne de Bolling, les pourparlers n'ont pas débouché ­ ce qui n'a surpris personne ­, mais ils sont allés assez loin pour que Bill Clinton décide de demander au Premier ministre israélien démissionnaire, Ehud Barak, et au président de l'Autorité palestinienne, Yasser Arafat, de lui dire s'ils sont prêts à se rendre eux-mêmes à Washington.

Il leur a donné jusqu'à mercredi, le temps d'analyser ses dernières propositions, pour se décider. «En cas de réponse positive des deux côtés, l'objectif sera de fixer des rencontres séparées Clinton-Barak et Clinton-Arafat d'ici à la fin de la semaine, afin de vérifier si l'on peut organiser un sommet tripartite», a commenté à la radio israélienne le ministre des Affaires étrangères, Shlomo ben Ami, qui conduisait la délégation israélienne, en ajoutant : «Nous en sommes au moment de vérité.»

Divergences. Moins optimiste, le chef de la délégation palestinienne, Saëb Erakat, a évoqué les «fossés» qui subsistent entre les deux parties, que ce soit sur les frontières, le sort des réfugiés ou sur le statut de Jér