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Libération

Proche-Orient : Ehud Barak dans l'impasse.

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Clinton s'énerve, Arafat temporise, Sharon en profite.
publié le 30 décembre 2000 à 8h38

Jérusalem

de notre correspondante

Il faudrait maintenant un miracle pour que le Premier ministre israélien gagne son pari d'être réélu le 6 février après avoir conclu un accord de paix avec les Palestiniens. A moins de quarante jours du scrutin, tous les clignotants sont au rouge pour Ehud Barak, des négociations avec Arafat qui patinent aux sondages d'opinion qui ne cessent de plonger.

Le temps semblait ainsi suspendu hier en Israël et dans les territoires occupés, au lendemain d'une journée marquée par deux attaques qui ont coûté la vie à deux Israéliens et blessé une quinzaine d'autres. Entre la fin des fêtes juive de Hanouka, chrétienne de Noël et musulmane de l'Aïd, le début du sabbat et le jour de prière dans les mosquées, la peur des attentats et le bouclage des territoires palestiniens, de nombreuses rues de Jérusalem étaient désertes et beaucoup de boutiques fermées. Dans la vieille ville, les Israéliens avaient déployé d'importantes forces de sécurité pour prévenir tout remous à la sortie de la mosquée d'Al-Aqsa, mais celle-ci s'est déroulée dans le calme. En revanche, des échauffourées à Hébron et Ramallah ont fait plusieurs blessés et un policier palestinien de 22 ans a été tué par un obus tiré d'un char israélien près du point de passage d'Erez dans la bande de Gaza. Enfin, à Naplouse, quelque 10 000 partisans du Hamas (mouvement extrémiste) ont tiré en l'air et brûlé la réplique en carton d'un bus israélien lors d'une manifestation.

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