New York de notre correspondant
Au crépuscule de sa présidence, Bill Clinton a reçu Yasser Arafat hier à Washington afin de tenter de forcer la paix au Proche-Orient. Arrivé dans la matinée aux Etats-Unis, le leader palestinien a accepté cette visite éclair lundi, suite à une conversation téléphonique avec le président des Etats-Unis. Arafat vient chercher des «éclaircissements» sur les propositions américaines de la semaine dernière. Jusqu'à présent, les Palestiniens se sont montrés très réservés sur le plan Clinton, qui propose notamment de leur céder la souveraineté sur l'esplanade des Mosquées en échange d'un renoncement au droit de retour des réfugiés vers Israël. Yasser Arafat lui-même avait fait parvenir une lettre à Bill Clinton, il y a quelques jours, dans laquelle il détaillait 25 raisons de rejeter le plan. Barak, pour sa part, a donné un accord de principe au plan Clinton comme «base de discussion», tout en émettant des réserves.
«Aboutir». Hier, la Maison Blanche restait très prudente quant aux chances de succès des entretiens, mais soulignait que le Président allait faire «tout ce qui est en son pouvoir pour aboutir». Personnellement très impliqué dans la recherche d'une solution au Proche-Orient, Bill Clinton avait échoué à rapprocher les deux parties lors d'un sommet de plusieurs jours l'été dernier à Camp David. Il n'a pas caché qu'il aimerait quitter la Maison Blanche dans dix-huit jours comme «le faiseur de la paix au Proche-Orient» et a présenté son plan co