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Libération

La paix freinée de toutes parts

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Dans chaque camp, les opposants à un accord donnent de la voix.
publié le 3 janvier 2001 à 21h26

Jérusalem

de notre correspondante

«Il reste une infime possibilité pour que Barak et Arafat s'entendent. Si elle n'est pas saisie cette semaine, elle est morte, déclare l'universitaire israélien Ron Pundak, expert au moment des accords d'Oslo. Arafat n'a pas besoin de dire oui aux propositions de Bill Clinton, il suffit qu'il dise oui à la poursuite des négociations.» Une analyse partagée par Yaron Ezrahi, professeur de sciences politiques à l'université hébraïque de Jérusalem. «Il n'y a plus beaucoup de raisons d'être optimiste, mais on doit garder en tête que Barak, Arafat et Clinton cherchent juste à tracer le canevas d'un accord, estime celui-ci. Personne n'imagine signer quoi que ce soit aujourd'hui, ni même demain. Il s'agit de donner à Barak les moyens de se présenter aux élections avec un projet d'accord de paix. On devrait être fixé cette semaine sur la faisabilité d'un tel projet. L'al