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John Reid. Un catholique ministre à l'Irlande du Nord.

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publié le 26 janvier 2001 à 22h11

Lyon inaugure ce matin une vaste et belle friche, appelŽe Subsistances. Hier endormie en bord de Sa™ne, puis restaurŽe pour permettre aux artistes d'y confronter toutes les formes de crŽation. Sur plus de 22 000 m2 de b‰timents qui appartenaient ˆ l'armŽe, un bon tiers a ŽtŽ rŽamŽnagŽ en ateliers, plateaux de danse, d'exposition, de projection, etc. Un restaurant aussi, et des chambres, pour les artistes de passage. Un outil spacieux, tr?s beau, con?u par la municipalitŽ. Le dŽfi dŽsormais sera d'Žchapper ˆ la tutelle Žtroite de cette collectivitŽ.

Apr?s l'Eglise et l'armŽe. ÇLes Subsistances! Il aurait fallu beaucoup de vanitŽ pour inventer ce nomÈ, s'amuse Klaus Hersche, le directeur du lieu. Au XVIIe si?cle, des religieuses avaient construit lˆ un couvent, que la RŽvolution a offert ˆ l'armŽe pour ses magasins d'alimentation des troupes: les subsistances militaires. Restent aujourd'hui les b‰timents d'architecture martiale, dans un beau quartier de la ville. D'un c™tŽ, les Subsistances donnent sur la Sa™ne, tr?s vŽnitienne ˆ cet endroit. De l'autre, elles s'accrochent ˆ la colline de la Croix-Rousse. Leurs jardins en Žtage s'Žchappent vers le sommet.

Aux Subsistances, l'armŽe faisait moudre le blŽ, cuire le pain, torrŽfier le cafŽ. De grands b‰timents servaient d'entrep™ts au tabac, au vin, aux aliments. Les quatre principaux forment un grand carrŽ refermŽ sur une cour de plus de 1500 m2. Une verri?re la recouvre. Du temps de militaires, les camions entraient par un porche