Jérusalem
de notre correspondante
Cette fois, c'est vraiment le dernier espoir, sinon de paix, du moins de pacification à court terme. Réunis depuis jeudi à Taba, dans un palace des bords de la mer Rouge, négociateurs israéliens et palestiniens se sont donné jusqu'à dimanche pour s'entendre sur une sorte de «déclaration de principes» qui résumerait les acquis de ces derniers mois et serait toujours cela de pris pour l'avenir.
«Le temps presse.» Certains, en Israël, croient ou espèrent discerner une lueur d'espoir dans l'application que mettent les deux camps à discuter. «Ils se sont entendus sur les réfugiés et sur les frontières, il ne leur reste plus qu'à démêler l'écheveau de Jérusalem, un accord est encore possible dans les jours qui viennent», affirmait jeudi soir un diplomate occidental. «Nous faisons le maximum pour aboutir à une sorte d'accord», a déclaré vendredi le ministre israélien des Affaires étrangères, Shlomo Ben Ami, tandis que le chef du parti Meretz (laïque de gauche), Yossi Sarid, qui participe aux négociations, affirmait: «Le temps presse. Je ne peux vous promettre des résultats spécifiques, mais il y aura des résultats, un accord.»
Le rêve absolu des négociateurs et de la communauté internationale serait d'aboutir à une sorte de «plate-forme» avant dimanche, afin de permettre au Premier ministre israélien et au président de l'Autorité palestinienne de venir sceller cette entente par une poignée de main historique au forum économique de Davos. Un rêve qu