Jérusalem
de notre correspondante
Jérusalem
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La colère des travaillistes a eu raison des ambitions d¹Ehud Barak. Le Premier ministre israélien sortant a renoncé au poste de ministre de la Défense que lui proposait son successeur de droite. Annoncée hier soir par les radios israéliennes, la nouvelle était confirmée peu après par un responsable du Parti travailliste.
Dans une missive envoyée au Premier ministre élu, Ariel Sharon, Ehud Barak a annoncé son intention de renoncer aussi à son mandat de député et à sa fonction à la tête du Parti travailliste, respectant ainsi la promesse qu¹il avait faite au soir de sa défaite.
«Feuille de vigne». Si Ehud Barak, qui n¹en est pas à un revirement près, s'en tient à cette décision, cette sortie se sera faite dans la douleur. Depuis quinze jours, le futur ex-Premier ministre travailliste tentait désespérément de s¹accrocher au pouvoir, au mépris des critiques de son propre camp. Partagé entre les pro et les anti-Barak (ceux-ci étant en passe de prendre le dessus), le Parti travailliste israélien était bel et bien jusqu¹à hier en train de se désintégrer, menaçant la constitution d¹un gouvernement d¹union nationale en Israël et fragilisant, quinze jours à peine après son élection, le nouveau Premier ministre, Ariel Sharon.
«Sharon demande à Barak et Pérès (pressenti pour être ministre des Affaires étrangères auprès de Sharon, ndlr) de lui servir de feuille de vigne, et c¹est très dangereux pour le Parti travailliste», ava