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Libération

Algérie: arrêté pour avoir filmé un charnier.

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publié le 26 février 2001 à 23h09

Le sommet de Nice a consacrŽ une certaine vision de la construction europŽenne: celle du plus petit dŽnominateur commun. L'Europe de la recherche ne semble malheureusement pas devoir Žchapper ˆ la r?gle. Le projet d'ÇEspace europŽen de la rechercheÈ prŽsentŽ en janvier 2000 par le commissaire europŽen chargŽ de la Recherche, Philippe Busquin, semblait pourtant aller dans la bonne direction. Le constat Žtait clair: l'Union europŽenne ne consacre qu'environ 1,8 % de son produit national brut ˆ la recherche, contre 2,8 % aux Etats-Unis, 2,9 % au Japon. De ce budget europŽen de R & D, la part communautaire ne reprŽsente que cinq malheureux petits pour cent... Pourtant, l'Žvolution scientifique et technique rend nŽcessaire l'Žtablissement de programmes europŽens de recherche ambitieux, aucun pays d'Europe ne pouvant se maintenir seul dans la compŽtition internationale. De la m?me fa?on, la nŽcessitŽ d'une coordination europŽenne du dŽveloppement des infrastructures de recherche semblait marquŽe du bon sens; il s'agit-lˆ d'un outil privilŽgiŽ pour intŽgrer les communautŽs disciplinaires, pour Žliminer de cožteuses redondances et pour instituer une formation vŽritablement europŽenne des jeunes scientifiques. HŽlas, trois fois hŽlas...

MalgrŽ un avis favorable quasi unanime de la communautŽ scientifique, l'ambition du projet semble avoir ŽtŽ rŽduite au fil des mois, le sujet n'ayant pas ŽtŽ ŽtudiŽ ˆ Nice et renvoyŽ au sommet europŽen de Stockholm. Ainsi, toute rŽfŽrence ˆ une hausse