Jérusalem
de notre correspondante
Ariel Sharon n'a pas vou lu décevoir plus longtemps ses électeurs. Comme ceux-ci le réclamaient à grands cris depuis quelques jours, le Premier ministre israélien a lancé hier soir une série de raids, présentés comme «ciblés», sur les territoires palestiniens afin de punir les auteurs des attaques terroristes de ces derniers jours. Ces bombardements par hélicoptères ont fait au moins deux morts à Ramallah un membre de la Force 17 et une civile palestinienne ainsi que plus de soixante blessés à Gaza dans les rangs de la garde personnelle et des forces de sécurité de Yasser Arafat qui étaient spécialement visées. «Il s'agissait de frappes très précises sur des cibles choisies pour leur implication dans le terrorisme», a expliqué un porte-parole du gouvernement israélien.
Ces raids ont été déclenchés après un nouvel attentat-suicide, hier matin, qui a causé la mort du kamikaze (un extrémiste du Hamas) et d'au moins deux collégiens israéliens dans une station-service au nord-est de Tel-Aviv. Au lendemain d'une journée qui avait été déjà marquée par une vague d'attentats à Jérusalem, deux autres attaques à la bombe avaient par ailleurs été évitées de justesse, hier près de Tel-Aviv, alors que le Hamas faisait savoir que sept autres kamikazes étaient prêts à se faire sauter avec leur bombe en Israël. La psychose était devenue telle qu'hier à Jérusalem, les policiers déployés en masse n'hésitaient pas à bloquer des rues entières pour évacuer un co