Londres de notre correspondant
Les malheurs de Sophie continuent de plus belle. La bru des Windsor n'en finit pas de payer le prix de ses indiscrétions à un cheikh de pacotille. Après la publication hier dans leur intégralité des propos enregistrés à son insu par un prétendu client, elle a été obligée de choisir entre son rang et son métier. Sous la pression du palais de Buckingham, elle a décidé de ne plus diriger l'agence de relations publiques, R-JH, qu'elle avait fondée. Son partenaire, Murray Harkin, victime de la même supercherie, a lui aussi démissionné.
Les Windsor n'avaient pas connu pareil déboire depuis la disparition de lady Diana. «Je regrette l'erreur de jugement qui m'a fait tomber dans un tel subterfuge», déclare dans un communiqué la comtesse de Wessex, née Rhys-Jones. Si elle quitte provisoirement la tête de sa société, elle ne renonce pas à ses 60 % de parts ni à sa vie professionnelle. Deux ans après son mariage avec Edward, le plus jeune des fils d'Elisabeth, elle est accusée de profiter de son appartenance à la famille régnante et de ses tournées officielles à l'étranger pour promouvoir ses propres affaires.
Mystification. La jeune femme a été trahie à trois reprises. Elle s'est d'abord laissé piéger avec du champagne, la promesse d'un gros contrat et un déguisement digne de Rudolph Valentino, le prince du désert. Mazher Mahmood, habitué des coups montés et journaliste vedette du tabloïd News of the World, l'a attirée le 14 mars dans la suite d'un gran