Le raid israélien contre une position syrienne au Liban, en réaction à une attaque du Hezbollah, a provoqué de nombreuses réactions.

Etats-Unis. La Maison Blanche a condamné hier «l'escalade dangereuse» de la violence «déclenchée par le Helzbollah». «Le président Bush exhorte toutes les parties à exercer le maximum de retenue, à renoncer à toutes actions à travers les lignes de retrait» a indiqué son porte-parole Ari Fleischer.

France. Paris a exprimé lundi sa «vive préoccupation» et appelé «toutes les parties» à mettre un terme à la violence. «Nous appelons toutes les parties à faire preuve de responsabilité pour arrêter cet engrenage et s'abstenir de toute nouvelle action violente», a déclaré le porte-parole du Quai d'Orsay.

Allemagne. Berlin a exprimé son «extrême inquiétude» face à cette situation «très sérieuse».

Russie. Le ministère des Affaires étrangères a exprimé sa «condamnation catégorique» alors que le président Poutine a estimé qu'une «paix solide et durable ne peut être obtenue qu'en prenant en compte l'intérêt de toutes les parties de la région».

ONU. Le représentant du secrétaire général de l'ONU au Liban sud, Staffan de Mistura, a estimé qu'il s'agit d'une «violation de la ligne bleue» tracée par l'ONU à la frontière libano-israélienne. De son côté, l'émissaire de l'ONU au Proche-Orient, Terje Roed-Larsen, a affirmé qu'il était «extrêmement important que les parties observent la plus grande retenue».

Ligue arabe. L'organisation a dénoncé cette «agression» et «dang