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Libération

L'Olivier se raccroche à ses branches.

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La gauche italienne a mobilisé ses troupes, samedi à Rome, avant les élections du 13 mai.
publié le 23 avril 2001 à 0h33

Rome de notre correspondant

«L'issue du scrutin va se jouer pour une poignée de voix. Un quart des Italiens n'a pas encore choisi pour qui voter, il faut convaincre les abstentionnistes», martèle Francesco Rutelli avant l'inévitable profession de foi: «Nous allons gagner!» Alors qu'à trois semaines des élections législatives (le 13 mai), la gauche continue d'être donnée battue dans tous les sondages par «la Maison des libertés» la coalition emmenée par Silvio Berlusconi, le candidat de l'Olivier a tenté samedi de ragaillardir ses troupes réunies pour un grand meeting place du Peuple, en plein centre de Rome.

Anomalie. A l'issue d'une convention plutôt terne où le programme électoral de la gauche a été dévoilé, l'état-major de l'Olivier qui promet de se battre pour «l'Italie de beaucoup de monde et non de quelques-uns», avait en effet donné rendez-vous à ses militants pour une grande fête à l'occasion du cinquième anniversaire de la victoire historique, le 21 avril 1996, de la gauche alors conduite par Romano Prodi. Accompagnés de plusieurs personnalités du spectacle (l'actrice Monica Vitti et les metteurs en scène Mario Monicelli, Ettore Scola, etc.), presque tous les chefs de la majorité étaient pour une fois alignés sur l'estrade cherchant à dissimuler les tensions et les divisions passées. Massimo D'Alema, Walter Veltroni, Giuliano Amato, Lamberto Dini et Romano Prodi à travers un message vidéo, sont ainsi venus soutenir l'ancien maire de Rome dans son défi à Berlusconi et