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Libération

La gauche italienne veut sauver la face.

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Elle se bat pour garder Rome, Naples et Turin aux élections de dimanche.
publié le 26 mai 2001 à 0h59

Rome de notre correspondant

Quinze jours après la victoire de la droite au Parlement italien, la gauche tente ce dimanche de stopper la déferlante berlusconienne à l'occasion d'élections partielles qui revêtent un caractère de test national. Six millions d'électeurs sont de nouveau appelés aux urnes pour renouveler deux conseils provinciaux et 77 communes. Mais l'enjeu se concentre sur Rome, Naples et Turin, où les candidats de la coalition de l'Olivier (centre gauche) sont en ballottage légèrement favorable à l'issue du premier tour. Pour la droite, il s'agit d'encaisser immédiatement les dividendes de son succès du 13 mai, alors qu'à l'inverse de la gauche, elle a renoncé à présenter des poids lourds dans la bataille municipale.

Tournée de soutien. Au cours des derniers jours, Silvio Berlusconi, qui devrait être investi à la présidence du Conseil vers le 10 juin, a sillonné la péninsule pour soutenir ses candidats. A Rome, où le pâle Antonio Tajani tente de ravir la mairie à la gauche, le patron de Forza Italia a durement attaqué le candidat de l'Olivier, Walter Veltroni, qui est secrétaire des Démocrates de gauche (DS, ex-PCI) : «Le communisme est une magnifique utopie, mais elle est contraire à la nature de l'homme. Veltroni a soutenu pendant des décennies les crimes et les méfaits du communisme réel.»

Promesses électorales. A gauche, les leaders nationaux se sont également mobilisés. A commencer par Francesco Rutelli qui fut, avant de devenir le porte-drapeau de la coaliti