Jérusalem
de notre correspondante
Entre catastrophe civile et attaques terroristes, les scènes d'horreur se succèdent en Israël. Alors que le pays était encore sous le choc de l'effondrement accidentel, jeudi soir, d'une salle de bal qui a causé la mort d'au moins vingt-trois personnes à Jérusalem, un attentat a été perpétré vendredi en milieu de journée dans la ville de Hadera (nord de Tel-Aviv), au nom du Djihad islamique, tuant au moins deux personnes vraisemblablement les deux kamikazes et en blessant une quarantaine d'autres. Quelques heures plus tôt, un militant du Hamas avait été tué au volant d'un camion bourré d'explosifs qu'il avait tenté de lancer contre un barrage de Tsahal au sud de la ville de Gaza. Plus tard, un autre militant du Fatah transportant des grenades est mort, près de Naplouse (Cisjordanie), quand l'une d'elles a éclaté dans son véhicule. Deux passagers ont été blessés, ainsi que trois passants.
Défaut de construction. Toute la journée de vendredi, la télévision israélienne a passé en boucle un film d'amateur montrant une foule de gens sur une piste de danse et disparaissant soudainement dans un nuage de poussière, happés par le vide, lorsque le plancher du quatrième étage du bâtiment où se déroulait la noce s'est effondré sous leur poids. L'accident s'est produit dans la soirée de jeudi et, toute la nuit, des ambulances ont traversé Jérusalem sirènes hurlantes pour secourir les centaines de blessés. Les mariés sont blessés mais, vendredi soir, des