Rome de notre correspondant
Les digues municipales n'ont pas cédé. Après la vague Berlusconi lors des élections générales du 13 mai, le centre gauche est en effet parvenu à conserver dimanche les mairies de Rome, Turin et Naples. En ballottage favorable à l'issue du premier tour, les trois candidats de l'Olivier ont été élus avec une marge de quatre à six points. A Rome, l'ancien vice-président du Conseil et secrétaire des Démocrates de gauche (DS) Walter Veltroni succède à Francesco Rutelli avec 52,2 % des voix contre 47,8 % à son adversaire de Forza Italia, Antonio Tajani. Face à Antonio Martusciello, l'ancien ministre de l'Intérieur Rosa Russo Jervolino récupère le fauteuil du très populaire maire DS de Naples Antonio Bassolino avec un score de la même ampleur (52,9 %). La première femme désignée pour gérer la cité parthénopéenne a estimé: «Naples a choisi la ligne de l'engagement démocratique, c'est la politique propre qui a gagné.» A Turin également, le candidat de l'Olivier Sergio Chiamparino recueille les fruits de huit années de bonne administration du centre gauche et s'adjuge la mairie avec 52,8 % des voix.
Au total, sur sept chefs-lieux de province en jeu au cours de ce second tour, la droite garde Bénévent et ne décroche que Rovigo dans le nord-est du pays.
Avec les communistes. «C'est la première grande défaite politique de Berlusconi», s'est empressé de déclarer Pietro Folena, l'un des principaux responsables des Démocrates de gauche (DS). Devant plusieurs millier