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Libération

Italie: premiers soucis pour Berlusconi.

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Le leader de Forza Italia commence un marathon pour former son gouvernement.
publié le 30 mai 2001 à 1h02

Rome de notre correspondant

Avant-dernière étape avant la formation du gouvernement Berlusconi, le nouveau Parlement issu des urnes le 13 mai se réunit à partir d'aujourd'hui à Rome. Après l'élection des présidents de la Chambre des députés et du Sénat, le chef de l'Etat Carlo Azeglio Ciampi devrait recevoir la démission de l'actuel président du Conseil Giuliano Amato dimanche, avant de commencer ses consultations pour la formation du nouveau cabinet. En principe, Silvio Berlusconi devrait être chargé de constituer son gouvernement avant le 8 juin.

Si le calendrier semble désormais établi, nombre de problèmes politiques et institutionnels demeurent. En raison d'un système électoral d'une rare complexité et de recours déposés en justice, quelques-uns des 630 sièges de députés restent non attribués. Tant la Ligue du Nord d'Umberto Bossi que l'ancien juge anticorruption Antonio Di Pietro, dont les listes ont raté de très peu la barre des 4 %, demandent le recompte des bulletins. «Il y a eu des manipulations électorales gigantesques», a dénoncé Bossi, réclamant même le report d'une journée de la convocation du Parlement. «Nous organiserons des manifestations dans tout le pays», a menacé le leader de la Ligue qui continue d'embarrasser son partenaire Berlusconi.

Pour ce dernier, la formation du gouvernement ressemble à un parcours d'obstacles entre ses alliés, qui souhaitent un cabinet politique, et les milieux d'affaires qui lui conseillent de nommer des «techniciens» comme le dipl