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Libération

Macédoine: un plan de paix sous pression occidentale

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La Kfor doit superviser le désarmement des rebelles.
publié le 14 juin 2001 à 1h14

Alors que l'Otan étudie une possible action en Macédoine, un calme précaire continue de régner sur le terrain où ni l'armée ni les rebelles albanais de l'UCK (Armée de libération de Macédoine) n'ont brisé la trêve instaurée de fait depuis trois jours. Aucune des deux parties ne veut pour l'instant porter la responsabilité de l'échec du «plan de paix» présenté mardi soir par le président macédonien Boris Trajkovski (VMRO, droite nationaliste). Le gouvernement d'union nationale, regroupant les quatre partis des Slaves et des Albanais, s'est laborieusement mis d'accord sur un projet destiné à mettre fin à quatre mois et demi de conflit. Il prévoit une amnistie partielle, réservée aux «citoyens macédoniens» ayant pris les armes (excluant les chefs de la guérilla), et le désarmement des rebelles devrait être supervisé par la Force multinationale de paix au Kosovo (Kfor). Ce plan a été accueilli «avec une très grande satisfaction» par le président américain George Bush.

Appel au dialogue. Le leader albanais Arben Xhaferi, chef du Parti démocratique des Albanais (DPA), la principale formation albanaise, a néanmoins réclamé que «toutes les parties impliquées dans le conflit soient associées». Un appel explicite à ouvrir des négociations avec la guérilla, qui a pris pied depuis la fin de la semaine dernière dans un village albanais aux portes de la capitale et affirme être en mesure de tirer sur la ville. Les autorités refusent toute discussion avec les «terroristes».

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