George W. Bush s'est déclaré «optimiste» sur la mise en oeuvre du rapport Mitchell, assurant que des progrès ont «déjà été réalisés» entre Israéliens et Palestiniens. En recevant hier Ariel Sharon, il tentait de sauver la trêve arrachée il y a deux semaines par son émissaire George Tenet, mais que le Premier ministre israélien juge non respectée.
Affrontements. «Il n'y a pas de cessez-le-feu. Nous avons des victimes tous les jours», a affirmé Ariel Sharon hier soir à New York en traitant Yasser Arafat de «chef de bande terroriste». Le même jour, des Palestiniens ont tiré sur la colonie de Hébron, déclenchant les affrontements les plus importants dans cette ville depuis l'instauration théorique de la trêve. Cette attaque, revendiquée par la «Brigade al-Qods», bras armé du Jihad islamique, a entraîné une fusillade qui a fait douze blessés du côté arabe et cinq, dont un enfant de 7 ans, parmi les colons. Djibril Radjoub, chef de la sécurité palestinienne en Cisjordanie, a parlé d'«incident isolé» et souligné que la poursuite de l'occupation, de la colonisation et du bouclage des territoires le blocus d'Hébron a encore été renforcé mardi ne contribuait pas à ramener le calme. Sharon a exigé un arrêt immédiat et total de la violence, qui a fait 600 morts en neuf mois, avant toute mise en oeuvre des mesures préconisées par le rapport indépendant de l'ex-sénateur Mitchell. Ce plan, endossé par les Etats-Unis et accepté par les parties, prévoit l'arrêt des violences et des mesure