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Libération

Vive inquiétude des Occidentaux.

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Ils veulent relancer le plan Mitchell, resté lettre morte.
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publié le 19 juillet 2001 à 0h07

A quarante-huit heures du sommet des chefs d'Etat et de gouvernement à Gênes (lire pages 10 et 11), les ministres des Affaires étrangères du G8, réunis à Rome, ont exprimé leur inquiétude face à l'aggravation dramatique du conflit israélo-palestinien et ont décidé de lancer «un signal fort» pendant le sommet. Lors d'une rencontre bilatérale, hier matin, le secrétaire d'Etat américain, Colin Powell, et son homologue italien, Renato Ruggiero, ont évoqué sans plus de précision «les initiatives possibles pour contenir la spirale de violence» et souligné «l'urgence de relancer le processus de paix sur la base du plan (de la commission internationale) Mitchell». Ce plan, présenté par cet ancien sénateur américain, vise à ramener Israéliens et Palestiniens à la table des négociations mais il est resté jusqu'ici lettre morte.

Dubitatifs. Les Européens avaient cherché, cette semaine, à relancer l'idée d'envoyer sur le terrain des observateurs internationaux. «Il faut un mécanisme de surveillance impartial, et c'est dans l'intérêt des deux parties», a insisté hier le chef de la diplomatie française, Hubert Védrine. Mais Israël refuse et les Américains sont pour le moins dubitatifs. «Je pense qu'il est prématuré de penser, dans les conditions actuelles, que l'on puisse mettre en place une force d'observation», a ainsi déclaré Colin Powell après une rencontre avec le ministre russe Igor Ivanov.

Position ferme. Les représailles israéliennes en territoire palestinien ont suscité de dures ré