Alors que les chefs d'Etat réunis à Gênes demandaient l'envoi d'observateurs internationaux, le Premier ministre israélien, Ariel Sharon, a dû faire face hier au Likoud, l'aile ultranationaliste de son parti, appuyée par son rival, l'ancien chef de gouvernement Benyamin Netanyahou, lors du comité central du parti. Officiellement, il se réunit pour «examiner la situation politique» et ne doit pas prendre de décision concernant la direction du parti. Mais Netanyahou a multiplié ces dernières semaines les critiques envers la politique de Sharon, jugée pas assez ferme à l'égard des Palestiniens.

Hier soir, selon des témoins palestiniens, des hélicoptères israéliens ont attaqué la maison d'un responsable islamiste palestinien du Hamas à Jénine, dans le nord de la Cisjordanie. Le raid visait Ibrahim Jaber, un des dirigeants du Hamas, qui ne se trouvait pas dans la maison, vide au moment du raid. Durant le week-end, la tension est restée vive dans les territoires palestiniens, où les violences ont fait samedi un tué, dans la bande de Gaza, et deux blessés, à Naplouse (Cisjordanie), dans une explosion dont l'origine reste mystérieuse. Les forces de sécurité israéliennes étaient en état d'alerte, en raison du risque de représailles au meurtre, jeudi soir, de trois Palestiniens, dont un nourrisson, revendiqué par des extrémistes israéliens.

La présidence du Conseil a par ailleurs annoncé qu'un garde du corps d'Arafat a été arrêté pour complicité dans une attaque le 9 juillet, qui a coût