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Libération

La main tendue de l'IRA en Irlande du nord

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Elle a annoncé «accepter le principe de son désarmement».
publié le 7 août 2001 à 0h21

Londres intérim

A quelques heures de l'échéance fixée par les gouvernements de Londres et de Dublin, l'IRA a annoncé hier qu'elle «acceptait le principe de son désarmement», proposant même une «méthode pour la mise hors d'usage définitive et vérifiable des armes» des forces républicaines. Un geste qui a sorti de leur morosité tous ceux qui s'apprêtaient déjà à annoncer l'impasse des négociations de la dernière chance.

«Nous croyons fermement que cette proposition marque le début du processus de neutralisation de l'arsenal militaire de l'IRA», a déclaré le général canadien John de Chastelain, chef de la commission internationale chargée du désarmement de la province.

Le président de Sinn Féin, Gerry Adams, ainsi que le Premier ministre irlandais, Bertie Ahern, ont parlé de «percée historique» tandis que John Reid, secrétaire pour l'Irlande du Nord, a accueilli la nouvelle avec espoir: «Il s'agit d'une avancée significative offrant la base d'une résolution de la question du désarmement.» Le protestant David Trimble (UUP), leader démissionnaire de l'exécutif nord-irlandais, a estimé hier que l'offre de l'IRA était un «progrès», mais qu'elle devait désormais se concrétiser pour de bon.

Atermoiements. Les partis politiques républicains et unionistes devaient se prononcer cette nuit sur l'ensemble des mesures «à prendre ou à laisser» que leur ont présentées Londres et Dublin la semaine dernière. Le Sinn Féin de Gerry Adams et Martin McGuinness et les unionistes avaient jusqu'à hier so