Menu
Libération

«La clé, c'est le maintien du cessez-le-feu»

Article réservé aux abonnés
par
publié le 20 août 2001 à 0h26

Réaffirmant que «tous les combattants de l'UCK remettront leurs armes», le représentant politique de la guérilla albanaise, Ali Ahmeti n'a donné aucune précision sur l'arsenal qui serait livré à l'Otan. Cette question «sera réglée par des commissions d'experts de l'UCK et de l'Otan», a-t-il simplement déclaré aux journalistes, réunis hier pour une conférence de presse à Sipkovica, sur les hauteurs de Tetovo. Interrogé sur l'avenir des combattants de l'UCK, il a répondu qu'ils rentreraient chez eux: «Nous n'avons pas combattu pour faire une armée, la Macédoine a une seule armée et une seule police au sein desquelles les Albanais seront représentés de manière proportionnelle.» Questionné sur une nouvelle organisation qui se fait appeler «Armée nationale albanaise» (AKSH), Ahmeti a répondu: «Nous ne connaissons pas cette organisation.» L'AKSH lui avait «ordonné» le 10 août de démissionner, après l'avoir qualifié de «traître» pour avoir «collaboré» avec les dirigeants albanais qui ont signé l'accord de paix du 13 août. Ahmeti a encore ajouté que l'UCK «avait le contrôle de la situation» tout en soulignant que «nous ne serons pas responsables pour d'éventuels petits incidents». «La clé maintenant, c'est le maintien du cessez-le-feu», a déclaré le porte-parole de l'Otan à Skopje, le commandant Barry Johnson. L'Alliance a pour l'instant décidé de ne déployer que l'avant-garde de la mission «Moisson essentielle» chargée de collecter les armes de l'UCK, soit environ 500 hommes. Un no