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Libération

Journée de la dernière chance à Durban.

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Le président sud-africain tente de forcer le consensus.
publié le 7 septembre 2001 à 0h45

Durban envoyée spéciale

Au terme d'une nuit de négociations, l'Afrique du Sud a tapé du poing sur la table. Revenu à Durban dans la soirée de mercredi pour sauver la Conférence mondiale des Nations unies sur le racisme, le président sud-africain Thabo Mbeki a soumis au petit groupe des négociations sur le Moyen-Orient un texte final, à prendre ou à laisser.

Holocauste. Cet ultime compromis, dont le deuxième des sept points rappelle que «l'Holocauste ne doit jamais être oublié», aurait satisfait les Européens. «Nous reconnaissons le droit inaliénable du peuple palestinien à l'autodétermination et à un Etat indépendant et nous reconnaissons le droit à la sécurité de tous les Etats de la région, y compris Israël», stipule le document, dans un effort manifeste de conciliation. Mais, bien que mention y soit faite de «la souffrance du peuple palestinien sous occupation étrangère», les pays arabes ont continué de faire pression. Syrie en tête, les délégués propalestiniens ont proposé de nouveaux amendements allant dans le sens d'une condamnation d'Israël.

Pendant ce temps, les 6 000 délégués officiels continuaient de plancher sur le texte de la déclaration finale, de même que sur le «programme d'actions», une liste de mesures concrètes recommandées aux Etats pour mieux lutter contre le racisme. Des accords ont été obtenus hier sur les deux tiers des 185 chapitres de la déclaration finale.

Esclavage. Afin de sortir la conférence de l'ornière, Thabo Mbeki espérait obtenir un consensus po