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Rencontre Arafat-Pérès en vue à Gaza

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Elle devrait se tenir d'ici à dimanche.
publié le 14 septembre 2001 à 0h48

Ruitz envoyŽe spŽciale

Nos petites culottes ont plus d'un tour dans leur sacÈ, proclame l'affiche. Mais la jolie brune en slip, ˆ califourchon sur sa chaise, n'accroche le regard de personne. Les ouvri?res de Dim passent sans la voir dans l'immense usine en aluminium jaune installŽe ˆ Ruitz (Pas-de-Calais), sur une zone industrielle bordŽe de peupliers, entre champs de ma•s et corons.

Cela fait neuf mois qu'elles ont la t?te ailleurs. En dŽcembre 2000, la maison-m?re amŽricaine, Sara Lee, annon?ait son projet de se sŽparer du site de Bourbon-Lancy (Sa™ne- et-Loire), o? les derniers soutiens-gorge Dim de France sont encore coupŽs, et celui de Ruitz, o? ils sont cousus. Le projet: fermeture, puis dŽlocalisation en Roumanie, o? la main-d'oeuvre cožte Çentre sept et neuf fois moins cher qu'en FranceÈ, indique la direction du groupe Dim ˆ Levallois Perret. La direction fran?aise s'Žtait engagŽe ˆ tout faire pour trouver un repreneur avant de fermer boutique.

ÇPas de chambardÈ. Alors, il y avait encore l'espoir, infime, de se reconvertir dans la fabrication de si?ges de voiture, ou dans la maroquinerie. Mais lundi, ˆ 13 h 45, la nouvelle est tombŽe par fax, dans le bureau du directeur du site de Ruitz: convocation le 20 septembre pour la premi?re rŽunion prŽparatoire au plan social. Au total, 320 salariŽs, des femmes pour la quasi-totalitŽ, sont concernŽs.

La prochaine Žtape est donc le plan social. ÇOn va essayer d'avoir le maximum. Ce n'est pas un dŽp™t de bilan, notre bo”te fait de