Jérusalem
de notre correspondante
Alors que la pression internationale était maximale depuis quelques jours, Palestiniens et Israéliens ont annoncé hier une trêve dont tout indique qu'elle devrait durer plus longtemps que la précédente, en juin dernier. Le Premier ministre israélien, Ariel Sharon, a ordonné hier à Tsahal de stopper toute action offensive et de se retirer des zones sous contrôle palestinien, quelques heures après l'appel lancé par Yasser Arafat prônant le respect du cessez-le-feu, même en cas d'attaque israélienne. Ces décisions sont les signes les plus encourageants visant à mettre un terme au conflit au Proche-Orient depuis le début du soulèvement palestinien, il y a près d'un an, qui a déjà coûté la vie à plus de 800 personnes.
Après ses voeux de bonne année, adressés lundi dans une lettre ouverte à la population israélienne, Yasser Arafat avait convoqué hier matin l'ensemble du corps diplomatique à Gaza pour lui indiquer de vive voix son engagement très ferme sur la voie de la paix. «Ce matin encore, j'ai donné l'ordre à tous les commandants des services de sécurité de faire respecter le cessez-le-feu sur tous les fronts et de faire preuve du maximum de retenue face à l'agression et aux attaques israéliennes», a-t-il déclaré.
Condamnation. Interrogé sur l'application du cessez-le-feu par les mouvements islamistes palestiniens Hamas et Jihad islamique, le vieux chef a assuré que le cessez-le-feu était une «décision palestinienne». «Après l'horreur qui a frappé