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Libération

Cessez-le-feu précaire au Proche-Orient

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Six blessés malgré les appels d'Arafat et de Sharon.
publié le 20 septembre 2001 à 0h51

Jérusalem

de notre correspondante

Trois attaques et un affrontement armé ont fait six blessés (quatre Palestiniens et deux colons juifs), hier soir dans les territoires palestiniens, révélant la fragilité de la trêve proclamée la veille par les Israéliens et les Palestiniens. Ces attaques ont été revendiquées par le groupe palestinien armé Front de l'Armée populaire-Bataillons du retour, considéré comme proche du Fatah du président Yasser Arafat.Jusqu'à ces actes de violence, la trêve annoncée mardi entre Israéliens et Palestiniens semblait pourtant tenir. Après les ordres donnés par Yasser Arafat et Ariel Sharon de cesser toute action offensive et même défensive, Tsahal n'avait relevé que quelques incidents. Dès mardi soir, l'armée israélienne avait commencé à retirer ses troupes des positions qu'elle occupait autour des villes de Jénine et de Jéricho, dans des zones sous contrôle total palestinien. «Depuis les négociations de Taba, en février, il n'y a jamais eu une telle opportunité de mettre fin au conflit», analysait hier un diplomate occidental.

«Supercheries». Seules des déclarations va-t-en-guerre des mouvements extrémistes palestiniens Hamas et Jihad islamique étaient venues jeter une ombre sur cette accalmie. «Aussi longtemps que les Israéliens continueront à occuper notre terre, il n'y aura pas de cessez-le-feu», a déclaré hier à l'agence Reuters Cheikh Yassine, le chef spirituel du Hamas. De son côté, un représentant du Jihad islamique a déclaré que son mouvement re