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Libération

La Macédoine demande le maintien d'une force de l'Otan.

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La collecte d'armes de la guérilla albanaise touche à sa fin.
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publié le 20 septembre 2001 à 0h51

L'Otan est en train d'étudier les modalités de sa nouvelle mission en Macédoine après l'opération «Moisson essentielle» de collecte d'armes de la guérilla albanaise, qui se termine le 26 septembre. Hier, le président Boris Trajkovski a en effet officiellement demandé à l'Alliance atlantique le maintien sur place d'une «force légère» pour assurer la protection d'observateurs civils internationaux et prévenir de nouvelles violences.

Oui des députés. Bien qu'aucun chiffre ne soit cité, l'envoi de 200 à 350 soldats est évoqué pour prendre la relève des 4 500 hommes envoyés fin août afin de désarmer la guérilla albanaise dans le cadre de l'accord de paix signé le 13 août à Ohrid. Mais tandis que cette collecte progresse ­ plus des deux tiers des 3 300 armes prévues ont déjà été récupérées ­, les travaux parlementaires sont au point mort depuis le oui des députés, le 6 septembre, au principe de la révision constitutionnelle, qui doit donner plus de droits à la minorité albanophone. Les Occidentaux, résolus à ne pas prolonger «Moisson essentielle» au-delà de mercredi prochain, commencent donc à piaffer.

«Vide politique». Hier, devant le Parlement européen, le haut représentant de l'Union européenne pour la politique extérieure a lancé une ferme mise en garde au Parlement macédonien. Javier Solana a dénoncé la demande d'un groupe de députés de soumettre l'accord de paix à un référendum, qui ouvrirait, selon lui, «deux mois de vide politique extrêmement périlleux».

«Grand compromis». Ja