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Libération

Bush exige le retrait israélien des territoires

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Ariel Sharon ne semble pas prêt à céder aux pressions.
publié le 24 octobre 2001 à 1h21

Jérusalem de notre correspondante

Au sixième jour de la réoccupation d'une grande partie de la Cisjordanie par les forces israéliennes, les Etats-Unis ont accentué, hier, leurs pressions sur l'Etat hébreu pour que celui-ci libère les six grandes villes palestiniennes toujours sous blocus (Ramallah, Jénine, Bethléem, Beit Jala, Tulkarem et Kalkiliya). Dans un rare accès de sévérité, le président américain est lui-même intervenu pour appeler Israël à se retirer des territoires palestiniens, au cours d'un entretien à Washington avec le chef de la diplomatie israélienne, Shimon Pérès. Lundi, déjà, le département d'Etat avait condamné «les incursions israéliennes (qui) ont contribué de manière significative à l'escalade des tensions et de la violence», et demandé le retrait «immédiat» de Tsahal.

Refus. Le gouvernement israélien osera-t-il éconduire George Bush comme il a éconduit Colin Powell? Dès lundi soir, des proches du Premier ministre Ariel Sharon faisaient, en effet, savoir haut et fort que «l'armée israélienne restera sur ses nouvelles positions tant qu'existeront des menaces d'attentats de la part d'organisations terroristes contre lesquelles l'Autorité palestinienne ne fait rien», précisant que l'appel lancé par les Etats-Unis à Israël risquait de «ne pas encourager Yasser Arafat à s'attaquer aux organisations terroristes».

Hier, la presse israélienne faisait ses gros titres sur la fâcherie israélo-américaine. Selon le Yedioth Aharonot, Washington aurait reçu des informati