Israël persistait hier dans son refus de se retirer des secteurs de cinq villes autonomes palestiniennes, après l'échec d'une réunion sécuritaire entre les deux parties et en dépit des pressions. La journée a néanmoins été plutôt calme en comparaison des violents affrontements des derniers jours, même si cinq Palestiniens ont été blessés par l'armée israélienne, dont un malade mental grièvement touché, dans la bande de Gaza. «L'armée israélienne restera sur les positions qu'elle occupe (en Cisjordanie) tant que l'Autorité palestinienne ne se sera pas décidée à procéder à l'arrestation de terroristes comme elle s'y est engagée», a averti un responsable israélien à la présidence du Conseil.
Le 18 octobre, au lendemain de l'assassinat d'un de ses ministres d'extrême droite par le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP gauche radicale laïque), l'Etat hébreu a lancé en Cisjordanie une opération militaire d'une ampleur sans précédent depuis la création de l'Autorité palestinienne, en 1994, et qui a fait une cinquantaine de tués palestiniens. Israël s'est retiré dimanche soir du secteur de Bethléem mais ses troupes occupent toujours partiellement cinq villes autonomes de Cisjordanie.
Réunion sécuritaire. Lundi soir, les Etats-Unis et l'Union européenne avaient pressé Israël d'achever son retrait de toutes les zones autonomes réoccupées. Les modalités du retrait israélien devaient être examinées lundi soir au cours d'une réunion de la haute commission de sécurité, regroup