Jérusalem
de notre correspondante
Malgré l'attentat de dimanche, qui avait causé la mort de deux adolescents israéliens à Jérusalem, Tsahal s'est retiré hier matin de Kalkiliya, dans le nord de la Cisjordanie, où au moins un Palestinien a été blessé par les blindés, tout en renforçant sa présence dans la ville voisine de Tulkarem. L'évacuation modeste de Kalkiliya (les chars restent ostensiblement à proximité de la ville, prêts à y rentrer de nouveau «pour y prévenir les activités terroristes», selon l'armée) a été décidée par le Premier ministre israélien à la suite de très fortes pressions internationales, notamment américaines. Mais Ariel Sharon maintient toujours la pression sur les territoires palestiniens, où quatre villes restent partiellement réoccupées. Selon un sondage publié hier par le quotidien Haaretz, deux tiers des Israéliens seraient favorables à ce type d'opération.
Les Occidentaux ont gagné une autre partie: hier soir, le chef de la diplomatie, Shimon Pérès, s'est entretenu pendant plus d'une heure avec Yasser Arafat à Bruxelles, où les deux hommes assistent à une conférence entre l'Union européenne et les pays méditerranéens. Ni l'un ni l'autre n'ont fait de déclaration à l'issue de la rencontre. Ces discussions étaient les premières tenues à ce niveau depuis le 26 septembre. Les mêmes protagonistes s'étaient alors rencontrés à Gaza pour mettre au point un cessez-le-feu, violé depuis par les deux parties.
Sharon, qui avait fait savoir le week-end dernier qu'i