La thèse de l'accident semblait se confirmer hier pour expliquer le crash de l'Airbus d'American Airlines survenu lundi à New York avec 260 personnes à bord. Une analyse préliminaire de l'une des boîtes noires (la deuxième, retrouvée hier, a été envoyée à Washington pour analyse) a montré qu'il n'y avait dans la cabine de pilotage que le commandant de bord et le copilote. «D'après les contrôleurs, il n'y a eu aucune communication anormale en provenance du cockpit» dans les secondes ayant précédé la perte du contact avec l'équipage, a indiqué une responsable du Bureau national de la sécurité des transports (NTSB). En revanche, les pilotes auraient perdu le contrôle de l'appareil après avoir entendu deux bruits suspects provenant de la carlingue de l'avion.
Les experts s'intéressent de près aux réacteurs, dont au moins un se serait détaché en vol. Une inspection de ces réacteurs a montré qu'ils n'avaient pas subi d'«avarie interne». L'avion reliant New York à Saint-Domingue avait décollé, lundi vers 9 heures, de l'aéroport John-F.-Kennedy. Trois à quatre minutes plus tard, il a disparu des écrans radar, avant de s'écraser sur le Queens, dont cinq habitants font partie des victimes.
Les enquêteurs ont retrouvé un des réacteurs à plusieurs centaines de mètres du reste de l'épave. L'autre a été découvert quatre pâtés de maisons plus loin. L'Airbus A300 était propulsé par deux réacteurs General Electric CF6. Or, ces réacteurs ont connu des problèmes liés à l'usure. L'Administration