Jérusalem
de notre correspondante
Un affrontement armé à la frontière israélo-jordanienne, qui a provoqué la mort de trois personnes, a fait brutalement remonter la tension, hier matin au Proche-Orient, alors que la nuit de Noël avait été marquée par un raid israélien au nord de la Cisjordanie qui a abouti à l'arrestation de plusieurs militants du Hamas et du Jihad islamique.
Coopération. Un soldat israélien a été tué et deux autres grièvement blessés, hier à l'aube, au cours d'une patrouille le long de la frontière jordanienne. Les agresseurs s'étaient-ils infiltrés de Jordanie en Israël ? Avaient-ils tiré du territoire jordanien en direction d'Israël ? Hier soir, les circonstances du drame semblaient toujours confuses. «L'armée israélienne a lancé des opérations de recherche en coordination avec l'armée jordanienne, au cours desquelles les corps de deux terroristes armés ont été découverts», a indiqué Tsahal hier soir. L'accrochage s'est produit au nord de la vallée du Jourdain, près d'un site nommé Naaraïm (les deux rivières, en hébreu), au confluent des fleuves Jourdain et Yarmouk. Une sorte de zone «grise» où territoires jordanien et israélien se confondent presque. C'est là qu'en 1997 un soldat jordanien fou avait tiré sur un groupe d'adolescentes israéliennes en visite sur le site, tuant sept d'entre elles. Certaines agences de presse, citant des sources militaires israéliennes, ont affirmé que Tsahal avait poursuivi les tireurs en territoire jordanien. Une information d