Mal à l'aise à l'idée de laisser entrer des troupes étrangères par milliers sur leur territoire, les nouvelles autorités afghanes avaient d'abord été très réticentes à autoriser le déploiement d'une force onusienne. Ce n'est que vendredi, finalement, qu'un accord sur le déploiement de la Force internationale d'assistance à la sécurité en Afghanistan (Isaf) a été signé entre le ministre afghan de l'Intérieur, Younis Qanooni, et le commandant britannique de l'ISAF, le général John McColl. «Nous espérons qu'enfin, au travers de cet accord, l'Afghanistan retrouvera la paix et la stabilité dont il a besoin depuis tant d'années», a souhaité le chef du gouvernement intérimaire, Hamid Karzaï. Quelque 500 soldats français doivent quitter la France dimanche pour rejoindre cette force sous mandat onusien qui, au total, rassemblera 4500 hommes d'ici à la fin janvier.
Contingents. L'installation de cette force, destinée à assurer la stabilité autour de la nouvelle administration intérimaire, avait débuté mercredi avec la venue d'une mission d'officiers internationaux pour repérer les lieux et les besoins de leurs troupes respectives, et l'arrivée de premiers soldats français. Vendredi soir, quelque 270 soldats britanniques et une soixantaine de Français étaient au total sur place. Douze pays participent à cette mission, les contingents les plus importants attendus étant britanniques, puis allemands et français.
GI tué. Parallèlement, les Etats-Unis ont poursuivi vendredi des bombardements