New Delhi de notre correspondant
Malgré les espoirs de la communauté internationale, le sommet qui réunissait ce week-end les sept pays d'Asie du Sud à Katmandou s'est achevé, hier, sans qu'aucune percée significative n'ait été annoncée pour désamorcer la tension qui oppose depuis plusieurs semaines l'Inde et le Pakistan. Si les gestes symboliques et les paroles apaisantes n'ont pas manqué côté pakistanais, New Delhi continue de s'opposer à tout dialogue tant que son voisin n'aura pas mis fin au «terrorisme transfrontalier».
Le président pakistanais Pervez Musharraf et le Premier ministre indien Atal Behari Vajpayee se sont toutefois rencontrés à huis clos à la dernière minute, hier matin. Mais l'Inde a immédiatement minimisé ces rencontres, les qualifiant de simples «échanges de courtoisie, rien de plus», comme elle l'avait fait la veille après l'entrevue entre les ministres des Affaires étrangères.
«Informels». Musharraf a toutefois estimé que la situation «ne s'était pas détendue mais ne s'était pas aggravée non plus». «Nous avons eu des échanges informels et j'espère les rendre formels et réduire les tensions entre les deux pays», a-t-il lancé, fidèle à la diplomatie de «la main tendue» qu'il a menée tout au long du sommet.
Le président pakistanais avait en effet créé la surprise, samedi, en traversant l'estrade de la cérémonie d'ouverture pour aller serrer «la main de l'amitié» de Vajpayee, devant les caméras du monde entier. En affichant une volonté de dialogue, il avait é