«Je condamne les attaques menées par des groupes terroristes contre des civils israéliens. Ces groupes ne représentent pas le peuple palestinien ou ses aspirations légitimes à la liberté. Ce sont des organisations terroristes et je suis déterminé à mettre fin à leurs activités.» Arafat a affirmé, hier, dans une tribune publiée par le New York Times, que les Palestiniens sont «prêts à s'asseoir avec n'importe quel dirigeant israélien, quelle que soit son histoire, pour négocier la liberté pour les Palestiniens, la fin complète de l'occupation, la sécurité pour Israël et trouver des solutions créatives à la situation critique des réfugiés tout en respectant les soucis démographiques d'Israël». Répondant à ceux qui lui reprochent son absence de stratégie, il affirme qu'il «est temps pour les Palestiniens d'exposer clairement leur vision» de la paix. «Une paix fondée sur la fin totale de l'occupation et un retour aux frontières de 1967, le partage de tout Jérusalem, cité ouverte et capitale de deux Etats, la Palestine et Israël.» Cela pourra devenir réalité «quand Israël considérera les Palestiniens comme des égaux et non des assujettis», poursuit-il en dénonçant «les constructions de colonies, les démolitions de maisons, les assassinats politiques [...] et d'autres humiliations quotidiennes» qui «n'apaisent pas la situation». Pour Condoleezza Rice, la conseillère américaine pour la Sécurité, cette tribune «n'aide en rien», Arafat devant «s'en prendre aux terroristes» palestinie
Arafat condamne le terrorisme
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publié le 4 février 2002 à 21h56
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