Menu
Libération

Israël: colère du représentant de l'ONU

Article réservé aux abonnés
publié le 12 février 2002 à 22h12

Jérusalem envoyé spécial

La violence des bombardements israéliens à Gaza a suscité les critiques du coordinateur spécial de l'ONU, Terje Roed-Larsen, et une condamnation des Etats-Unis, qui les jugent «contre-productifs pour les efforts visant à réduire la violence». Ces bombardements sont intervenus en représailles à l'attentat de Beersheba, dans lequel deux soldates ont été tuées dimanche, et aux tirs d'obus de type Qassam-2 à partir de la bande de Gaza vers le territoire israélien. Plus que l'attentat de Beersheba, c'est probablement la nouvelle menace créée par ces obus de mortier d'une portée de 8 à 10 km qui explique la violence de la réaction israélienne.

Après deux vagues de bombardements aériens dans la nuit de dimanche à lundi sur différents objectifs à Gaza, Beit Lehya et Jabaliya, au cours desquel les 40 personnes ont été blessées, les F16 ont une nouvelle fois visé des installations des forces de sécurité dans le centre de Gaza. Des hélicoptères ont aussi attaqué un bâtiment dans le camp de réfugiés de Jabaliya. En Cisjordanie, une incursion de l'armée à Naplouse a fait deux blessés palestiniens.

Un autre bombardement, hier matin, a fait 37 blessés. Il visait les locaux de la Force 17, la garde rapprochée de Yasser Arafat, où se trouve aussi la prison centrale de Gaza. Apprenant que la prison avait été visée, des centaines de jeunes manifestants l'ont assiégée afin d'obtenir la libération des prisonniers. La police les a repoussés en tirant des rafales en l'air. A