Washington
de notre correspondant
Les autorités américaines et israéliennes ont catégoriquement démenti l'information, publiée par le magazine Internet français Intelligence on Line (IOL), selon laquelle un «vaste réseau d'agents de renseignements israéliens» aurait été discrètement démantelé aux Etats-Unis l'an dernier. Selon IOL, 120 espions auraient été «appréhendés ou expulsés». Cet article souligne dans sa conclusion certaines coïncidences géographiques entre les domiciles de ces prétendus agents israéliens et ceux des terroristes du 11 septembre, prenant le risque de renforcer la rumeur aux relents désagréables, selon laquelle «le Mossad (services secrets israéliens, ndlr) savait que des attentats se préparaient». Le responsable d'IOL, Guillaume Dasquié, estime avoir fait état de ces coïncidences avec «prudence» et reconnaît qu'elles ne suffisent pas à «foncer tête baissée» vers une quelconque conclusion.
IOL a appuyé son article sur une note, datée de juin 2000, dont le contenu a déjà été évoqué par la télévision Fox-News en décembre 2001. Cette note décrit le comportement étrange d'«étudiants en art» qui, sous prétexte de vendre leurs tableaux, ont tenté d'entrer dans certains bâtiments officiels d'administrations très sensibles ou de nouer des contacts avec des fonctionnaires.
Dans son édition d'hier, le Washington Post, citant deux sources différentes, suggère que cette note a été rédigée par un agent de la DEA (Drug Enforcement Administration) persuadé d'avoir mis le