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Libération

Pas de cessez-le-feu immédiat entre Israéliens et Palestiniens

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Un attentat-suicide a fait sept morts, hier au nord d'Israël.
publié le 21 mars 2002 à 22h39

Jérusalem

de notre correspondante

Des responsables israéliens et palestiniens ont tenu hier jusque tard dans la soirée, une réunion cruciale pour tenter de mettre au point un cessez-le-feu sous la houlette des Etats-Unis. La réunion a échoué, si l'on en croit la radio israélienne, mais les deux parties sont convenues de se revoir à une date non précisée. Cette tentative d'accord intervenait quelques heures après un attentat-suicide, hier matin, dans un autobus circulant dans le nord d'Israël, tuant sept passagers, dont quatre soldats. Revendiqué par le Jihad islamique, condamné par l'Autorité palestinienne, cet attentat n'a pas remis en question la perspective d'un arrêt des hostilités, réclamé par les Américains, mais il a ajouté au flottement perceptible hier de chaque côté de la « ligne verte » qui sépare Israël des territoires.

Pas de riposte. « On voit bien qu'Arafat, au stade actuel, n'a pas abandonné sa politique de la terreur. Il n'a pris aucune mesure, il n'a donné aucun ordre, et pour nous c'est très grave. Nous prendrons donc les mesures qui s'imposent », a déclaré le Premier ministre israélien pour satisfaire ses propres extrémistes qui exigeaient un boycott de la réunion de sécurité, et des représailles musclées dans les territoires. Hier soir, on laissait entendre au sein du gouvernement que, pour préserver les chances d'un accord, une riposte à l'attaque palestinienne n'était pas envisagée. « Il est encore difficile de savoir si le taciturne général Sharon fait m