Jérusalem
de notre correspondante
Le projet de trêve israélo-palestinienne a été sérieusement mis à mal, hier, par un nouvel attentat palestinien le deuxième en deux jours qui a fait au moins trois morts (dont le kamikaze) et une soixantaine de blessés au coeur de Jérusalem, là où, depuis huit mois, près de trente Israéliens ont été fauchés par des bombes. L'attaque a été revendiquée par le bras armé du Fatah, les Brigades des martyrs d'al-Aqsa. Ce groupe est désormais placé par Washington dans la liste des organisations terroristes.
Mesures. Malgré la condamnation formelle émise très vite par l'Autorité palestinienne qui a promis de prendre des mesures contre les instigateurs de telles attaques terroristes, le gouvernement d'Ariel Sharon a annulé la réunion de sécurité israélo-palestinienne qui devait se tenir hier soir sous l'égide des Etats-Unis pour tenter de faire avancer l'idée d'un cessez-le-feu. Après un entretien avec l'émissaire américain Anthony Zinni, Ariel Sharon devait réunir son cabinet de sécurité, tard dans la soirée, pour réévaluer sa stratégie et envisager une possible riposte.
Il était un peu plus de 16 heures, soit une heure de grande affluence, quand un kamikaze a actionné la bombe bourrée de clous qu'il portait sur lui devant un café de Jérusalem situé à quelques dizaines de mètres de la pizzeria Sbarro, lieu d'un attentat sanglant en août. L'auteur de l'attentat a été identifié comme un jeune Palestinien de 22 ans, originaire d'un village situé au nor