«Notre objectif doit être la victoire, parce que l'heure d'un combat décisif a sonné et, dans cette guerre, nous gagnerons». Le Premier ministre indien a pris un ton martial hier en passant en revue, pour la deuxième journée consécutive, ses troupes mobilisées à la frontière face aux positions pakistanaises. Le moment est venu pour l'Inde de «gagner la guerre par procuration [...] imposée» par le Pakistan, a ajouté Atal Behari Vaj payee. L'Inde accuse depuis des années le Pakistan d'utiliser des «mercenaires» pour organiser des «infiltrations» au Cachemire indien, où la guérilla séparatiste livre depuis 1989 une guerre d'usure contre les forces indiennes. Le Pakistan assure en revanche ne fournir qu'un soutien «moral et diplomatique» à ces guérilleros, «combattants de la liberté».
«Force maximale.» Hier, tout en laissant transparaître la possibilité, hypothétique à l'heure actuelle, d'un compromis, les deux puissances nucléaires ont campé sur leurs positions. A Islamabad, le chef de l'Etat, le général Pervez Musharraf, présidait une réunion du gouvernement et de son Conseil de sécurité. «Les forces pakistanaises et le peuple pakistanais sont prêts à combattre toute agression qui leur serait imposée», a déclaré le porte-parole des Affaires étrangères pakistanais, Aziz Ahmed Khan. Tout en plaidant pour une «déses calade» face à une situation «explosive», Islamabad souligne que «toute aventure indienne se heurtera à la force maximale». Tout en s'engageant à ce que son territoire