Jérusalem
de notre correspondante
La «vague» d'attentats palestiniens redoutée la semaine dernière par le ministre israélien de la Défense, Benyamin Ben Eliezer, continue. Alors qu'un drame avait pu être évité de justesse, hier matin, dans un immeuble de Jérusalem piégé par une bombe qui a pu être désamorcée , un kamikaze s'est fait exploser en fin d'après-midi à l'entrée d'un centre commercial de Petah Tikva, dans la banlieue est de Tel-Aviv. Outre le kamikaze, une fillette de 2 ans et une jeune femme ont trouvé la mort dans le sixième attentat perpétré en Israël en moins de huit jours. Plusieurs dizaines de blessés ont été relevés par les secouristes.
Avant même que les Brigades des martyrs d'Al-Aqsa branche armée du Fatah de Yasser Arafat revendiquent l'opération, le gouvernement israélien pointait un doigt accusateur sur le président palestinien. «Arafat est directement responsable de l'inaction de ses services de sécurité, il parle de réforme mais il ne fait rien contre le terrorisme», déclarait un haut responsable israélien. Sur la chaîne américaine CNN, un des conseillers d'Ariel Sharon, Dore Gold, a menacé les territoires palestiniens de sévères représailles. Saëb Erakat, un proche d'Arafat, a rétorqué que ce dernier condamnait «tous les assassinats de civils palestiniens et israéliens». Dans un communiqué publié dans la soirée, l'Autorité palestinienne a dénoncé cette «action nuisible à sa cause et à sa lutte, ainsi qu'à l'image du peuple palestinien».
Déterminat