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Libération

Un 4 juillet en état d'alerte maximum

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La psychose bat son plein pour la fête de l'Indépendance.
publié le 25 juin 2002 à 0h04

New York de notre correspondant

Cette année, les festivités américaines du 4 juillet, le jour de l'Indépendance, auront lieu sous haute surveillance. La semaine dernière, le FBI a annoncé qu'il placerait ses 56 bureaux régionaux en état d'alerte pour la fête nationale américaine. Les agents fédéraux auront pour mission de garantir le bon déroulement des défilés locaux, concerts et feux d'artifice, «afin de prévenir toute tentative d'attaque terroriste». Selon le Bureau fédéral d'enquêtes, cette décision ne fait pas suite à des menaces précises, mais plutôt à «un ensemble d'informations provenant de certains prisonniers à Guantanamo Bay» (lire page 3).

Mémorandum. Le FBI a adressé un mémorandum à toutes les polices du pays, pour leur demander «de rester en alerte et d'accroître leur vigilance». Selon les autorités, «tous les événements se déroulant à proximité des centres-villes ou d'infrastructures de transport, comme un métro ou un pont, seront le sujet d'une attention toute particulière, car ils sont potentiellement des cibles de choix pour les terroristes».

La publication de cet énième avertissement a provoqué de nouvelles réactions à Washington. Certains hommes politiques se sont demandé s'il était «bien utile d'entretenir une telle psychose sans éléments précis». Le Bureau de la sécurité intérieure (Homeland Security Office), qui devrait bientôt devenir un ministère à part entière, a fait répondre qu'il «s'agissait seulement de faire comprendre aux forces de l'ordre du pay