New York de notre correspondant
A la veille du 4 juillet, les autorités de Washington ont invité hier les Américains à se rendre «sans crainte» dans la capitale américaine pour le traditionnel feu d'artifice de la fête de l'Indépendance. «Nous sommes prêts et la ville est totale ment sûre», a répété le maire de la capitale, Anthony Williams, sur les toutes les chaînes de télévision.
Communiqué du FBI. Dix mois après les attentats du 11 septembre, la fête de l'Indépendance sera célébrée dans des con ditions de sécurité maximum. Il y a dix jours, le FBI a fait parvenir un communiqué à toutes les forces de l'ordre du pays pour leur demander de se tenir en état d'alerte. Le FBI a depuis indiqué qu'il n'avait aucune information précise sur une éventuelle attaque terroriste, «mais que la date se prêtait à une possible action d'Al-Qaeda ou de groupes liés à Oussama Ben Laden».
A Washington donc, mais aussi à New York, et dans la plupart des grandes villes, des milliers de policiers, en uniforme et en civil, se joindront aux touristes et aux festivités. A New York, plus de 3 000 membres des forces de l'ordre seront déployés dans la rue, tandis que les vols au-dessus de la statue de la Liberté ont été interdits. Le chef de la police, Raymond Kelly, a demandé à chacun de «rester sur ses gardes et de signaler tout individu ou incident suspects». Le président Bush, qui se rendra dans la petite ville de Ripley, en Virginie occidentale, a fait savoir que «les Américains ne [devaient] pas avo