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Libération

La Slovaquie écarte ses populistes

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Les partis de centre droit remportent les législatives.
publié le 23 septembre 2002 à 1h05

A la surprise générale, les partis de centre droit ont remporté les législatives qui se sont déroulées vendredi et samedi en Slovaquie, confortant ainsi les chances de Bratislava d'être invité cette année à rejoindre l'Otan et l'Union européenne. Les «populistes», représentés d'une part par l'ex-Premier ministre Vladimir Meciar, bête noire des Occidentaux, d'autre part par l'«étoile montante» de la politique slovaque, Robert Fico, partisan d'une troisième voie, enregistrent des scores qui restent non négligeables, illustrant les frustrations sociales.

Coalition. Avec un total de 42,51 % des suffrages, les quatre formations du centre droit décrochent 78 sièges sur les 150 que compte l'unique Chambre du Parlement. Le parti du Premier ministre sortant, Mikulas Dzurinda, l'Union démocratique et chrétienne slovaque (SKDU), réalise notamment une percée inattendue avec 15,09 % des suffrages, se plaçant en seconde position. Apprécié par les Occidentaux pour avoir sorti la Slovaquie de son isolement après l'«ère Meciar» (1994-1998), Dzurinda semblait devoir payer les échecs de sa politique sociale, en particulier les 18 % de chômage, ainsi que la corruption endémique. Il s'est attelé hier à la formation d'un nouveau gouvernement de coalition avec ses trois alliés.

Arrivé en tête avec 19,5 % des suffrages, mais totalement isolé sur la scène politique, le Mouvement pour une Slovaquie démocratique (HZDS) de Meciar perd 8 points par rapport aux législatives de 1998. La campagne menée contr