ABali, où sont à pied d'oeuvre 40 experts de la police australienne, des hommes du FBI, de Scotland Yard, ainsi que des policiers venus d'Allemagne et du Japon, les enquêteurs locaux se concentrent sur les interrogatoires de deux Indonésiens. L'un d'eux se trouvait dans la zone de Kuta lorsque la bombe a explosé, samedi, tuant au moins 183 personnes. Les deux hommes avaient des liens avec une troisième personne dont la carte d'identité a été retrouvée sur les lieux de l'attentat. «Ils refusent de répondre ou donnent des réponses contradictoires, et nos soupçons se sont renforcés», a expliqué depuis Djakarta le porte-parole de la police, le général Saleh Saaf, en précisant que les deux hommes n'étaient toutefois pas considérés comme des «suspects» à ce stade. Selon le chef des services de renseignement indonésien, les terroristes ont utilisé un explosif militaire puissant, de type C4. Cette substance, qui n'est pas détectable par les portiques à rayons X utilisés dans les aéroports, se présente sous la forme d'une pâte blanche malléable. Les entreprises de démolition s'en servent également.
Morgue débordée. A la morgue de l'hôpital de Denpasar, seuls 39 corps avaient pu être identifiés à la date d'hier, à l'aide de cicatrices, d'empreintes digitales, de tatouages, mais aussi de clés d'hôtel ou de cartes bancaires. La plupart sont car bonisés. De nombreux cadavres ont été retirés de la morgue débordée et placés dans des camions frigorifiques réquisitionnés. Jusqu'à 30 Britanniq