Un haut dirigeant d'Al-Qaeda a été arrêté récemment, a annoncé vendredi soir un responsable américain, sans autres précisions: «Je ne peux vous dire quand, où, ni comment.» Mais il ne s'agirait pas d'un des hommes les plus proches d'Oussama ben Laden.
Deux jours après le message de celui-ci, les autorités américaines redoutent de nouvelles «attaques spectaculaires» de la part du réseau Al-Qaeda et ont annoncé avoir renforcé les mesures de sécurité autour des principales infrastructures. Le Centre national de protection des infrastructures, la division du FBI à l'origine de cette alerte, cite comme cibles potentielles «l'aviation», «l'industrie pétrolière», «le secteur nucléaire» et «des sites d'un intérêt national significatif». Le FBI précise que l'alerte vise surtout à «insister sur l'appel à la vigilance des forces de police». La conseillère du président pour la sécurité nationale, Condoleezza Rice, a reconnu que les Etats-Unis ne disposaient pas pour l'instant d'informations spécifiques sur la date, le lieu ou la nature d'une éventuelle attaque. Les autorités fédérales n'ont donc pas cru bon de relever d'un cran le degré d'alerte nationale terroriste, actuellement fixé à «élevé». «Nous avons renforcé les mesures de protection dans un certain nombre d'endroits à travers le pays», a précisé Rice.
Par ailleurs, la Maison Blanche a finalement accepté jeudi soir, sous la pression du Congrès, de créer une commission indépendante d'enquête sur les circonstances des attentats du 1