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Libération

Du Vatican au Venezuela, pas de trêve politique

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Le pape a condamné la «guerre préventive» contre l'Irak.
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publié le 26 décembre 2002 à 2h15

La crise irakienne aura très largement dominé les traditionnels messages de Noël. Au Vatican, hier à l'occasion de sa bénédiction urbi et orbi depuis la place Saint-Pierre de Rome, le pape a condamné la «guerre préventive», qualifiant de «guerre injuste» les préparatifs militaires américano-britanniques. Le souverain pontife a lancé un «appel pressant aux croyants et aux hommes de bonne volonté» à trouver des solutions pacifiques au Moyen-Orient et en Terre Sainte. «Noël est un mystère de paix !, a proclamé Jean Paul II. De la grotte de Bethléem s'élève un appel pressant pour que le monde ne cède pas à la méfiance, au soupçon et à la défiance, même si le tragique phénomène du terrorisme accroît les incertitudes et les peurs.»

A Bagdad, les inspecteurs en désarmement des Nations unies ne se sont accordé aucune trêve, poursuivant les auditions d'experts du programme nucléaire irakien ainsi que les visites de sites suspects. Ce fendant d'une allocution de Noël, lue en son nom sur la télévision d'Etat, Saddam Hussein s'est assuré «confiant dans les résultats des inspections qui constitueront un choc pour les Etats-Unis et qui démasqueront leurs mensonges».

Au Venezuela, dans les quartiers huppés de Caracas, l'opposition a salué la Nativité en un concert de casseroles pour exiger la démission du président Hugo Chavez. Les faubourgs populaires de la capitale ont, eux, fêté Noël comme un soutien au chef de l'Etat.

Le dissident chinois Xu Wenlin, expulsé hier vers les Etats-Unis, a est