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Libération

Les scientifiques irakiens listés

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publié le 30 décembre 2002 à 2h17

L'Irak a fourni samedi aux Nations unies les noms de plus de 500 scientifiques irakiens impliqués dans les programmes d'armes de destruction massive. Hier, trois nouvelles inspections ont eu lieu, dont celle du bureau des douanes. «Jusqu'à présent, nos inspecteurs ont pu avoir accès aux sites qu'ils voulaient voir, mais nous avons besoin d'une coopération plus substantielle pour remplir les blancs qui existent toujours», a déclaré à Bagdad le porte-parole des inspecteurs de l'ONU, Hiro Ueki.

A Washington, le secrétaire d'Etat Colin Powell a averti hier que la crise avec l'Irak ne pourrait pas «durer indéfiniment», alors que les Etats-Unis continuent à renforcer leur dispositif militaire dans la région, avec l'envoi de deux porte-avions et de deux navires amphibies. Selon le New York Times, l'Arabie Saoudite aurait autorisé les Américains à utiliser ses bases et son espace aérien dans la perspective d'un conflit.

L'Allemagne infléchit également sa position. Dans un entretien avec Der Spiegel, le ministre des Affaires étrangères Joschka Fischer n'exclut pas que son pays approuve au sein du Conseil de sécurité de l'ONU une éventuelle guerre contre l'Irak. Il a, en revanche, réaffirmé que l'Allemagne «ne participerait pas militairement à une intervention».

A Paris, la ministre de la Défense, Michèle Alliot-Marie, a estimé hier dans le Parisien, que «la guerre n'est pas inévitable». Pour la France, «il est exclu de participer à une opération militaire, en l'absence de résolution de