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L'ONU veut «quelques mois» de plus pour ses inspecteurs

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publié le 14 janvier 2003 à 21h48

Les inspecteurs des Nations unies chargés de veiller au désarmement de l'Irak ont besoin de temps. «Quelques mois», a estimé hier le directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique, «pour terminer leur mission». Et Mohamed el-Baradei d'assurer que l'échéance du 27 janvier ne saurait être considérée comme une date butoir, le Conseil de sécurité «comprenant» que les équipes d'inspection ne pourraient pas lui fournir un état définitif de l'arsenal irakien mais un simple «rapport d'étape». L'ONU ne semble rencontrer aucun obstacle dans son travail mais, regrette le directeur de l'AIEA : «L'Irak coopère de façon passive et nous souhaitions une coopération active.»

A Paris, Mohamed el-Baradei a trouvé une oreille plus que complaisante. «Tant que la logique de coopération, tant que la logique d'inspection avancent dans de bonnes conditions, et à supposer que l'Irak s'engage dans la voie d'une coopération active qui est indispensable pour assurer son bon désarmement, il n'y a pas de raison pour la communauté internationale de changer de pied», a souligné Dominique de Villepin, ministre français des Affaires étrangères, lors d'un point de presse à l'issue d'une rencontre avec son homologue japonaise, Yoriko Kawaguchi. «La région n'a pas besoin d'une nouvelle guerre», avait-il déclaré dans la matinée, après avoir reçu le directeur de l'AIEA.

A Washington, George W. Bush a assuré n'avoir fixé aucune date pour une action militaire en Irak. «Le président pense qu'il reste import